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« Exposition BiC : le silence hurlant, projet qui trouve son origine dans la beauté physique de l’empreinte digitale créée par le son pendant la réalisation de l’émission de radio BiC pour RPH. Le résidu visuel la bande sonore de l’émission, élaboré avec le logiciel Cubase, nous a heurté dans son esthétique gracieuse. Les empreintes visuelles sont des œuvres d’art en elles mêmes, elles enracinent la nature éphémère du son dans un objet matériel. »
Damien Noll et Jeremy Stein, initiateurs du projet
Plusieurs artistes/plasticiens locaux et internationaux ont créé, pour cette exposition, des œuvres d’art inspirées par les traductions graphiques du son.
Ayant moi aussi des activités radiophoniques, et compte tenu des motifs rythmiques déjà présents dans ma pratique picturale, j’ai souhaité participer à ce projet collectif. PousséE à sortir de mes formats habituels, pour penser la composition, je me suis tourné vers un montage qui m’est familier : celui du générique d’une émission à laquelle je participe, qui traite justement de la diffusion des arts visuels à la radio, de quoi boucler une jolie boucle.
Le parallèle entre le travail de montage et celui effectué pour obtenir cette composition est apparu tellement clairement au cours de la conception, que j’ai eu envie de rendre visible le travail de découpage. Aussi, au jour du vernissage, pouvait-on voir le chutes au pied de l’œuvre elle-même.
Les visiteureuses étaient invité.e.s à participer à leur disparition en en emportant avec eux. Elles ont aussi été proposée comme matière à de nouveaux montages lors de visites de classes maternelles.
A l’issue de l’exposition à la médiathèque, cette pièce a rejoint une autre structure culturelle de la ville de Gignac qui vient de se doter d’un nom savoureux : Le sonambule.
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