Travaux artistiques d'IanE Sirota

Nouveau

Pour 2023 et au-delà

Bonne année mes ami-e-s, mes adelphes, mes complices.

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Le temps de…

D’annoncer la rencontre qui aura lieu ce dimanche à Orléans dans le cadre du festival Réinventer son monde, autour de Foyer, roman paru aux éditions Pousse-pied. Cela se passera de 17h à 18h30, 108 rue de Bourgogne, pour connaître les autres événements prévus durant le week-end voici le lien direct vers le programme.

D’autres lignes sont apparues à la page dédiée aux expositions et autres événements. Je n’avais rien mis à jour sur ce site depuis plus d’un an. J’espérais que les travaux avanceraient plus vite et que je pourrai rendre compte d’avancées plus spectaculaires encore que celles qui étaient déjà prévues. Je vous laisse comparer entre l’animation « sur plan » partagée alors et ce qui est advenu :

Cette vue sur l’entrée de l’espace que nous espérons encore ouvrir en 2023 est devenue si importante pour nous qu’elle a inspiré le logo de l’association qui l’animera. Nous pourrons enfin vous en dire plus dans quelques semaines.

Comme je vais essayer ainsi de renouer avec des habitudes de publications plus régulières, voici quelques images ajoutées à la rubrique Fouillis Végétal :

Prenez soin de vous, à bientôt !

Crue-l-le

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Aujourd’hui a lieu une cérémonie à la mémoire d’unE activiste que j’aimais. Nila fait partie des personnes qui m’ont permis d’entamer l’ambitieux projet qui m’occupe tant depuis plus d’un an. Faisant à la fois apparaître la chose nécessaire, bien sûr, mais aussi possible, malgré l’adversité que nous connaissons. Je partage les sentiments exprimés dans l’hommage qui lui est fait par Bi’s of Colour.

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Il est (toujours) encore temps

Coucher de lune oranger sur ciel violine avec des câbles et des branches se découpant en noir sur les couleurs du fond. Bonne année et bonne santé s’inscrivent sur l’image successivement.

Quand j’étais enfant, moins de 7 ans je pense, je me souviens d’un sentiment d’incongruité à entendre mes aînéEs se souhaiter une bonne santé. Évidemment qu’il fallait la santé, c’était si évident que ça en devenait étrange qu’on se retrouve à le dire ainsi, de façon répétée, mais juste une fois par an. Aujourd’hui, je me rends compte que mon trouble était lié au capacitisme dont j’étais déjà imprégnéE. Bien sûr qu’il est souhaitable d’avoir une bonne santé, c’est d’autant plus souhaitable dans notre société qui ne facilite pas la vie à qui n’est pas en « parfaite santé ».

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Dérisoire et nécessaire

La fin du mois a ressemblé au début d’une certaine façon. une petite semaine très dense en travaux, des efforts physiques intenses, puis des retrouvailles.

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Les murs se préparent

Je viens d’arriver à mon ancienne adresse dans l’Hérault. Devant nous, quatre jours pour transformer l’appartement en espace d’exposition. Alors que la rénovation a commencé il y a plus de 15 ans, elle ne sera pas achevée par mes soins. Si quelques retouches seront faites d’ici samedi, cela restera difficilement comparable à l’ampleur des forces mises au service du nouveau chantier à quelque 600 km de là.

En Charente Maritime, la pièce qui deviendra mon bureau et l’entrée de l’espace d’exposition, a connu de grandes transformations au début des opérations :

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Fins attendues

Je me souviens de la peur, de l’angoisse ressentie en rédigeant l’article du début de l’année, à cause de la triste certitude qu’il y aurait beaucoup de mortEs et de blesséEs avant que les situations puissent changer en mieux. Les semaines passent et démontrent encore et encore la pertinence du concept de nécropolitique pour éclairer les ressorts à l’œuvre. Des pancartes qui jettent une lumière éblouissante sur les faits me viennent en tête : « l’état nous préfère mortEs » dans les mobilisations contre le SIDA, ou « We’re not trying to start a race war, we’re trying to end one » sur une photo prise aux USA récemment.

Je me réjouis que les luttes anti-racistes et contre les violences policières en France trouvent enfin une chambre d’écho d’une nouvelle ampleur. Voir les images de foules rassemblées devant les tribunaux à Paris, Montpellier et ailleurs fait chaud au cœur. J’ai souvenir d’avoir scandé en chœur « la police fait son travail, ça crève les yeux » au sein d’un cortège bien moins nombreux dans les rues de la préfecture héraultaise.

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Suspens

Le temps s’écoule et le niveau d’angoisse ne baisse pas, au contraire. Les mensonges s’entrecroisent et les seules informations qui me semblent fiables à première vue sont les plus alarmantes. Les questions restent ouvertes, rien ne semble trouver de résolution rassurante.

Je ne suis plus les nouvelles de façon aussi avide qu’au début du confinement. Ma colère couve et ne s’étouffe pas sous l’épuisement physique que je recherche presque chaque jour. Je me jette dans le travail selon ce que je trouve sur mon chemin, ce qui est le plus propice selon la météo, ce qui m’inspire le plus d’entrain.

Cette démarche désorganisée m’a ramenéE autour de l’espace qui accueillera mon atelier. Lire la suite »

Une heure de moins n’y fera rien

Le premier billet publié cette année flotte à la surface de ma mémoire. Et un terme tourne dans ma tête dans les mêmes eaux : nécropolitique. D’après wikipédia, c’est :

un néologisme créé par le théoricien du post-colonialisme, politologue et historien camerounais Achille Mbembe. Il fait l’hypothèse que l’expression ultime de la souveraineté réside dans le pouvoir social et politique de décider qui pourra vivre et qui doit mourir.

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Un jour de plus n’est pas assez

Le dernier lundi de février est arrivé trop vite. Ce premier mois à habiter à une nouvelle adresse a été dense. Beaucoup d’énergie a été drainée par des déboires administratifs qui n’ont pas tous été résolus à ce jour. Ou comment se souvenir de façon plus aiguë encore du privilège que cela représente d’accéder sans obstacle aux services publics. Bref, trouver encore plus gerbantes les restrictions en cours depuis plus ou moins longtemps. La gerbe est l’odeur du moment pourrait-on dire. Lire la suite »

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